Association de Loi 1901 reconnue d’intérêt général, sans but lucratif, inclusive, collaborative et d’esprit familial, « Famille France-Humanité » promeut les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, à travers la connaissance et l’écoute mutuelles, le partage, l’entraide concrète dans toutes les dimensions humaines, sans distinction d’origine, d’ethnie, de genre ou de religion, en sachant que c’est dès les situations d’urgence que s’opère l’inclusion de toutes les personnes et de tous les peuples dans l’unique famille humaine. Celle-ci se développe par la recherche de la justice et de la paix, dans l’amour du prochain et le respect des légitimes diversités.
Pour accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les personnes, particulièrement celles des périphéries géographiques et existentielles partout dans le monde, l’association met au cœur de son action la formation, l’accompagnement et la rencontre. La défense du droit d’asile et du vivre-ensemble, ainsi que la lutte contre la misère et toute forme de marginalisation sont ses priorités.
L'association donne des cours de F.L.E. pour des femmes à la Maison des Réfugié·e·s, au C.H.U. « Agnodice » pour femmes enceintes et sortant de maternité, à la Halte humanitaire en face du Louvre et au Centre LGBTQI+ Paris - Île-de-France. Nos enseignements sont à la croisée de trois chemins :
1/ celui des sciences cognitives : c’est pourquoi nos cours de F.L.E. reposent sur l’approche neurolinguistique (A.N.L.) qui est la méthode utilisée au Canada pour l’apprentissage du français ou de l’anglais. Nous mettons donc au cœur de nos cours les interactions orales, nous faisons utiliser la langue française en vue d’autres activités et pas seulement en vue de l’apprendre pour elle-même, car nous savons que c’est ainsi que nous l’apprenons le mieux, et nous n’attendons pas le niveau B1 pour transmettre des éléments qui font toute la saveur de la langue ;
2/ celui de notre accompagnement quotidien des personnes exilées, dans leurs démarches administratives et sociales ou dans la prise en charge de leurs traumatismes, ce qui implique un cadre contenant et bienveillant favorisant l’apprentissage des personnes traumatisées et une façon d’enseigner qui rattache du côté de la vie, redonne espoir et contribue à la revalorisation de l’image de soi (d’où l’utilisation régulière d’ordinateurs). Dans la continuité de cet objectif, nous avons bénéficié des ateliers TASTE F.L.E. d’Elan Interculturel, aboutissement d’un programme européen d’élaboration de méthodes et d’outils pédagogiques à partir des expérimentations dans les camps de réfugiés, afin d’acquérir de nouveaux outils qui adaptent la méthode multisensorielle à l’enseignement et à l’apprentissage ;
3/ celui des pédagogies alternatives et nouvelles, principalement inspirées des travaux de John Dewey, qui véhiculent déjà grandement les apports susmentionnés. On ne peut apprendre de façon passive : l’apprentissage doit être une expérience, et celle-ci doit faire sens pour la personne apprenante en dehors de l’école, en partant de ses activités familières, afin qu’elle y trouve un intérêt immédiat. Concrètement, cela veut dire que les cours de F.L.E. visent une autonomie sociale et communicative réelle, ancrée, par exemple dans la réalité concrète des démarches administratives ou de la recherche d’emploi. C’est partir de documents authentiques ou de situations réelles, comme demander un test P.C.R. à la pharmacie ou apprendre un lexique professionnel à partir d’un article sur les métiers qui recrutent le plus sans le baccalauréat. De plus, ces activités familières ne sont intéressantes que si elles ont un potentiel d’apprentissage : des questions, des problèmes se posent quand on exerce ces activités et c’est le point de départ du cours. Cela requiert une crédibilité dans ce domaine. C’est pourquoi nous invitons régulièrement des personnes assistantes sociales, juristes, professionnelles des R.H. dont la parole experte est intégrée à nos cours de français. Ces coopérations entre personnes formatrices, entre personnes formatrices et apprenantes, puis, conséquemment, entre personnes apprenantes est le cœur même de l’apprentissage, qui est nécessairement une expérience collective. Il est faux de dire qu’on peut apprendre tout seul, ne serait-ce que parce que tout savoir qu’on acquiert est toujours, d’une façon ou d’une autre, pour une grande part, un savoir transmis. Ce principe pédagogique implique la promotion de la solidarité entre apprenant·e·s, notamment sous forme de tutorat informel (nous ne souhaitons pas une trop grande homogénéité dans le groupe), des encouragements aux dialogues sincères et authentiques (par exemple, en discutant de son ressenti face aux productions culturelles diffusées) et le renforcement de la cohésion du groupe au moyen de sorties culturelles (au musée, au théâtre, à la B.N.F. pour découvrir les ressources en F.L.E., etc.).
Association de Loi 1901 reconnue d’intérêt général, sans but lucratif, inclusive, collaborative et d’esprit familial, « Famille France-Humanité » promeut les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, à travers la connaissance et l’écoute mutuelles, le partage, l’entraide concrète dans toutes les dimensions humaines, sans distinction d’origine, d’ethnie, de genre ou de religion, en sachant que c’est dès les situations d’urgence que s’opère l’inclusion de toutes les personnes et de tous les peuples dans l’unique famille humaine. Celle-ci se développe par la recherche de la justice et de la paix, dans l’amour du prochain et le respect des légitimes diversités.
Pour accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les personnes, particulièrement celles des périphéries géographiques et existentielles partout dans le monde, l’association met au cœur de son action la formation, l’accompagnement et la rencontre. La défense du droit d’asile et du vivre-ensemble, ainsi que la lutte contre la misère et toute forme de marginalisation sont ses priorités.
L'association donne des cours de F.L.E. pour des femmes à la Maison des Réfugié·e·s, au C.H.U. « Agnodice » pour femmes enceintes et sortant de maternité, à la Halte humanitaire en face du Louvre et au Centre LGBTQI+ Paris - Île-de-France. Nos enseignements sont à la croisée de trois chemins :
1/ celui des sciences cognitives : c’est pourquoi nos cours de F.L.E. reposent sur l’approche neurolinguistique (A.N.L.) qui est la méthode utilisée au Canada pour l’apprentissage du français ou de l’anglais. Nous mettons donc au cœur de nos cours les interactions orales, nous faisons utiliser la langue française en vue d’autres activités et pas seulement en vue de l’apprendre pour elle-même, car nous savons que c’est ainsi que nous l’apprenons le mieux, et nous n’attendons pas le niveau B1 pour transmettre des éléments qui font toute la saveur de la langue ;
2/ celui de notre accompagnement quotidien des personnes exilées, dans leurs démarches administratives et sociales ou dans la prise en charge de leurs traumatismes, ce qui implique un cadre contenant et bienveillant favorisant l’apprentissage des personnes traumatisées et une façon d’enseigner qui rattache du côté de la vie, redonne espoir et contribue à la revalorisation de l’image de soi (d’où l’utilisation régulière d’ordinateurs). Dans la continuité de cet objectif, nous avons bénéficié des ateliers TASTE F.L.E. d’Elan Interculturel, aboutissement d’un programme européen d’élaboration de méthodes et d’outils pédagogiques à partir des expérimentations dans les camps de réfugiés, afin d’acquérir de nouveaux outils qui adaptent la méthode multisensorielle à l’enseignement et à l’apprentissage ;
3/ celui des pédagogies alternatives et nouvelles, principalement inspirées des travaux de John Dewey, qui véhiculent déjà grandement les apports susmentionnés. On ne peut apprendre de façon passive : l’apprentissage doit être une expérience, et celle-ci doit faire sens pour la personne apprenante en dehors de l’école, en partant de ses activités familières, afin qu’elle y trouve un intérêt immédiat. Concrètement, cela veut dire que les cours de F.L.E. visent une autonomie sociale et communicative réelle, ancrée, par exemple dans la réalité concrète des démarches administratives ou de la recherche d’emploi. C’est partir de documents authentiques ou de situations réelles, comme demander un test P.C.R. à la pharmacie ou apprendre un lexique professionnel à partir d’un article sur les métiers qui recrutent le plus sans le baccalauréat. De plus, ces activités familières ne sont intéressantes que si elles ont un potentiel d’apprentissage : des questions, des problèmes se posent quand on exerce ces activités et c’est le point de départ du cours. Cela requiert une crédibilité dans ce domaine. C’est pourquoi nous invitons régulièrement des personnes assistantes sociales, juristes, professionnelles des R.H. dont la parole experte est intégrée à nos cours de français. Ces coopérations entre personnes formatrices, entre personnes formatrices et apprenantes, puis, conséquemment, entre personnes apprenantes est le cœur même de l’apprentissage, qui est nécessairement une expérience collective. Il est faux de dire qu’on peut apprendre tout seul, ne serait-ce que parce que tout savoir qu’on acquiert est toujours, d’une façon ou d’une autre, pour une grande part, un savoir transmis. Ce principe pédagogique implique la promotion de la solidarité entre apprenant·e·s, notamment sous forme de tutorat informel (nous ne souhaitons pas une trop grande homogénéité dans le groupe), des encouragements aux dialogues sincères et authentiques (par exemple, en discutant de son ressenti face aux productions culturelles diffusées) et le renforcement de la cohésion du groupe au moyen de sorties culturelles (au musée, au théâtre, à la B.N.F. pour découvrir les ressources en F.L.E., etc.).